Demande pour Gobi

Personnage

Nom : Namiko

Prénom : Hitoshi

Age : 17

Village : Oto

Bijuu demandé : Gobi

Test rp (environ 50lignes ou plus !)

- QUOI !!??
- Je regrette mais c’est la stricte vérité Motoshi, Gobi s’est réveillé et a une haine terrible envers notre village.
- Comment a-t-il pu briser le sceau….
- En réalité… Trois gamins du village ont tenté de…. le capturer… pour se partager son pouvoir.
- Les idiots…
- Ils ont bien sur été tués… Écoute, je ne vais pas te le cacher, mais je suis venu ici pour te demander de nous apporter ton aide. J’ai entendu dire que tu étais un Sanin d’Oto maintenant, et pas des moindres à ce qu’il paraît…
- Tu te rends compte de ce que tu demande… J’ai tiré un trait sur cette époque de ma vie. Je n’ai pas de garantie de revenir vivant et j’ai une fille à élever.
- Amène là… si elle tient de toi ou de sa mère elle doit être puissante…
- C’est de la folie Sharin…
- Motoshi c’est ton ancien village ! Nous n’avons plus de ninja pour nous aider, ils sont tous partis et nous sommes isolés dans la montagne !
- Comment veux-tu que j’arrive à moi seul à rendormir un Bijuu !?
- Je te fais confiance tu trouveras un moyen. Au pire on le scellera dans un corps…
- Hors de question, on dirait que tu ne te rends pas compte de la responsabilité mise en jeu…
- C’est soit ça, soit notre village sera rayé de la carte. Je te laisse faire ton choix. Rendez vous demain soir à la sortie de Oto, sinon c’est comme si tu nous laissais mourir.

Namiko sauta au plafond, concentrant son chakra dans ses pieds et ses mains, juste à temps, avant que la porte ne s’ouvre. Un homme encapuchonné sortit sans un mot et traversa le couloir. Son père était resté dans la salle et avait refermé sa porte derrière l’homme dénommé Sharin. Curieuse de nature, elle le suivit en marchant au plafond à pas feutrés.
Quand l’homme sortit du couloir pour déboucher dans le jardin, Namiko sauta aussi silencieusement que possible sur le sol mais le parquet grinça. Aussitôt l’homme se retourna ses yeux brillant dans la nuit, fixant l’entrée de la maison. La jeune fille s’était plaquée contre de mur, dissimulée derrière la porte. L’homme baissa la tête.

- Namiko c’est ça non ? Montre-toi je te prie.

Elle se mordit la lèvre puis marcha vers l’homme se révélant à la lueur de la lune. Du coin de l’œil elle vit que son père était sorti par l’autre côté et se dirigeait vers la ville ; il avait sûrement reçu une nouvelle mission.
Namiko détailla l’homme devant elle. Il était grand et maigre. Quelques cheveux blancs et sa posture un peu voûtée laisser imaginer qu’il devait s’agir d’un vieil homme.

- Namiko je suppose que tu as entendu notre conversation…

Celle ci hocha la tête un peu honteuse d’avoir été prise si facilement.

- Si tu ne m’avais pas suivi dehors je ne t’aurais pas remarqué, les rumeurs disent vrai, tu es douée dans l’art du ninja…

Elle ne répondit à nouveau rien regardant toujours l’homme se demandant ce qu’il voulait à son père, et ce qu’il lui voulait à elle. C’était quoi cette histoire de village et de Bijuu…

- Puisque ton père est parti en mission, je vais t’expliquer ce que je suis venu lui dire, car ça te concerne également. Tes parents n’ont pas toujours vécu à Oto, avant ils habitaient dans un petit village isolé dans la montagne, prés du volcan de Kyushu. Ce village était chargé de surveiller les faits et gestes d’un Bijuu nommé Gobi-hoko qui a été plongé dans un profond sommeil il y a longtemps par un groupe de ninja dirigé par ton père. Au début notre village abritait de puissant ninjas comme tes parents, mais ceux-ci, comme d’autres, voulait une vie normale et non plus une vie de gardien qui est assez restrictive. Ils émigrèrent donc tous les deux vers Oto et… tu connais la suite. Aujourd’hui, des enfants ont réussi à réveiller Gobi. Ce bijuu est un chien-loup à cinq queues, il maîtrise les 5 éléments que sont Terre, Eau, Feu, Vent et Foudre ainsi que les illusions, ce qui le rend particulièrement dangereux. De plus, la plupart des Gardiens sont aujourd’hui partis du village, le rendant plus vulnérable que jamais. C’est pour ça que je suis là. Ton père est un ninja très puissant et son devoir est de rétablir le sceau de Gobi, car c’est le seul qui à réussi à le mettre hors d’état de nuir. C’est pour ça qu’il ne peut pas refuser ma proposition. Mais ça serait bien que tu viennes également Namiko, car c’est ton héritage.

La jeune fille fut surprise que le vieil homme se mette à tant déblatérer mais finalement l’écouta avec beaucoup d’intérêt. Elle fut surprise de la vérité et en voulut un peu à son père pour ne pas lui avoir dit cela plus tôt. Ses cheveux s’ébouriffèrent à cause d’une bourrasque de vent et elle répondit sur un ton un peu inquiet.

- Mais je ne suis que Genin, vous savez, je ne vous serais pas d’une grande utilité…
- Tu te trompes, tu es aussi une gardienne, par le sang qui te lie à ton père et à ta mère. En conséquence tu dois venir. Ton père le sait, mais il se voile la face. Il faudra que tu insistes auprès de lui. À demain soir Namiko.

Le vieil homme disparut littéralement devant ses yeux. Tournant la tête dans tous les sens, elle tentait de retrouver sa trace mais impossible la nuit malgré les rayons de lune. Namiko serra les poings ne sachant que faire à présent. Elle rentra dans la maison puis monta les marches de l’escalier quatre à quatre pour enfin se jeter dans son lit.
Le lendemain, Namiko se leva aux aurores. En faisant attention de ne pas réveiller son père, elle se fit un rapide petit-déjeuner puis alla directement à la bibliothèque de l’Académie pour se documenter sur ce fameux village et le Bijuu. La matinée passa. Elle alla se chercher à manger puis se replongea dans les livres mais cette fois en révisant ses méthodes de Tajutsu et de Ninjutsu. En fin d’après-midi, elle sortit donc de la bibliothèque, les yeux hagards et la tête pleine. En courant, elle rentra chez elle. Elle vit que son père n’était pas là.

***Tant mieux, je pourrai mieux préparer mes affaires comme ça…***

Elle prit un sac, mis dedans le strict nécessaire de survie dans la montagne. Puis elle y mis quelques provisions qui se conservaient facilement ainsi qu’une gourde pleine d’eau. Elle ouvrit son tiroir et pris quelques parchemins, des kunaïs et des shurikens qu’elle fourra dans sa sacoche. Elle regarda l’heure et se mordit la lèvre. Il ne fallait pas traîner plus. Elle resserra le bandeau de ninja avec gravé dessus le symbole du village caché du son autour de son bras et sortit de la maison en refermant derrière elle.


- Je vois que tu as finalement fais le bon choix Motoshi.
- Ce n’était pas tellement un « choix » comme tu dis… J’ai laissé un mot explicatif de la situation à Namiko.
- Ah tu n’as pas voulut l’emmener ?
- Cette période de ma vie est révolue, je ne veux pas qu’elle soit Gardienne de Houkou, elle mérite mieux…
- C’est héréditaire tu sais et…
- J’ai dis non c’est NON. Tu ne me fera pas changer d’avis.
- Moi si.

Namiko sortit de l’ombre du bâtiment derrière lequel elle se cachait. Elle se planta devant son père le regard déterminé.

- Je veux combattre, je veux devenir aussi forte que toi et ce…bijuu ne me fais pas peur…
- Ne dis pas de sottises, Namiko rentre à la maison tout de suite.
- Non père.
- Namiko je ne le répeterai pas…
- Père, laisse moi faire mes preuves, cesse toujours de me laisser à l’arrière.
- Motoshi…
- Vous êtes ligués contre moi les deux là ?
- Katon Ryuuka no jutsu !

Un petit dragon de flammes sortit de la bouche de Namiko éclairant une grande partie de la plaine désertique s’étendant devant eux. Elle se tourna vers son père, le fixant d’un regard toujours aussi déterminé.

- Père…Laisse-moi venir.
- Je…

Il n’en revenait pas qu’elle ait réussi à obtenir un si bon résultat en moins de deux mois. Il lui avait appris cette technique puissante le jour de son anniversaire. C’était la coutume de la famille que le père enseigne ce jutsu à son enfant. Lui-même avait mis un an pour l’acquérir pleinement. Il soupira et leur tourna le dos et ferma les yeux. Namiko jeta un coup d’œil au vieillard, toujours encapuchonné qui haussa les épaules attendant que Motoshi se prononce.

- Entendu, viens Namiko. Mais tu sais à quoi tu t’exposes. Cette mission est de rang S et tu n’es qu’un Genin donc envisage de croiser la mort.

Les paroles de son père lui firent froid dans le dos. De plus sa voix était glaciale, presque menaçante. Il se retourna et alla vers sa fille. Il posa une main sur son épaule et dit d’une voix beaucoup plus chaleureuse :

- Mais je serais à tes côtés Namiko. Je te protégerai au péril de ma vie et mon plus grand bonheur est que tu vives. Maintenant partons.

Elle se mordit la lèvre pour ne pas laisser s’écouler ses larmes et suivit les deux hommes qui se mettaient à courir. Elle surprit un regard de son père pour Oto. De nouveau elle eut des frissons. On aurait dit qu’il voyait le village pour la dernière fois….
Serrant les poings, Namiko se concentra sur ses pas pour ne pas trébucher. Dans son esprit elle se repassait tout ce qu’elle avait apprit sur le Bijuu qu’ils allaient affronter.

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- Stop !

Le vieillard avait levé la main et les trois voyageurs s’arrêtèrent en même temps sur un grand rocher. Namiko commençait à fatiguer. Cela faisait trois jours qu’ils courraient vers le nord pour rejoindre l’ancien village de son père. Cela faisait à peu prés quatre ou cinq heures qu’ils avaient commencé à escalader la montagne. Maintenant ils avaient atteint un sentier qui, d’après le vieil homme, les mèneraient droit au village.

- Qu’attendons nous Sharin ?
- Je ne sais pas… C’est bizarre…
- Qu’est ce qui est bizarre ?
- Je n’entends pas les bruits habituels du village…D’habitude, d’ici on aperçoit les fumées des cheminées et le brouhaha du marché…

Tout le monde se tu pour tenter d’entendre ne serai-ce qu’un murmure qui aurait rassuré les trois voyageurs. Mais l’on n’entendait rien hormis le bruit du vent sifflant dans la cime des arbres. Cela donnait un aspect assez terrifiant à la situation.
Instinctivement Namiko porta la main à sa sacoche pour en sortir un kunaï. Le vieillard serra un peu plus son bâton de marche tandis que son père restait immobile et silencieux.

- Allons-y, ne perdons pas de temps.

Motoshi s’élança en avant suivi de près par le vieil homme. Namiko, avait un mauvais pressentiment et restait en arrière. Après quelques mètres de course sur le sentier, ils arrivèrent devant la porte du village. Elle était entrouverte, mais ses battants cachait le village aux yeux des voyageurs. La respiration du vieillard s’accélérait.

- Il y a quelque chose qui ne va pas !

Il se précipita et poussa de toutes ses forces les lourds battants de bois avant que Motoshi ne puisse l’en empêcher. Le spectacle qui s’étendait devant leurs yeux était apocalyptique. Le charmant petit village avait désormais disparut. Il ne restait que des ruines encore fumantes. A des endroits la terre avait même engloutit des habitations, sûrement en même temps que leurs résidents. Il y avait des impacts de foudre maculant la surface.Les yeux de Namiko parcouraient avec effroi ce spectacle. Malgré elle, ses yeux se posèrent sur le sol qui était jonché de cadavres désarticulés, leurs yeux ouverts étaient voilés fixant le vide avec effroi et douleur. Elle ferma les yeux, ne voulant plus supporter cette horreur, mais la nausée fut plus forte et elle se baissa pour vomir dans un buisson. Elle sentit la main de son père sur son épaule.

- Je t’ai bien dit que tu risquais de voir la mort…
- Père…c’est horrible…qui donc à pu faire ça ?
- Il n’y a pas de doute Motoshi ! Gobi-hoko est à l’origine de tout ça…
- Je sais… Il va falloir agir.

Il sortit de sa sacoche un rouleau de parchemin. Il se mordit le doigt pour faire couler son sang et écrivit quelques formules dessus. Il pria Sharin de faire de même ainsi que Namiko. Celle-ci s’exécuta sans rien dire, la gorge nouée. Une fois tout écrit, son père se leva.

- Bien, quand nous ferons face à Gobi, il faudra se placer en triangle autour de lui. Vous deux vous vous placerez sur les côtés, tandis que moi je me mettrai derrière. Quoi qu’il arrive, pendant la création du sceau, ne bougez surtout pas. Nous aurons une barrière magique qui nous empêchera de nous faire attaquer physiquement. Mais Gobi est un maître en illusion et il vous torturera mentalement. Résistez car, si vous bougez, les boucliers des deux autres s’éteindront. Cependant, le plus dur sera de nous approcher de lui. Nous utiliserons des clones pour le distraire. Il a dormi longtemps et ces capacités ne sont pas toutes restaurées donc nous avons une chance de réussir sans nous faire tuer.

Namiko dégluti difficilement. Il parlait sérieusement. Trop sérieusement à son goût. En s’engageant dans cette mission, elle ne s’attendait pas à être témoin d’un tel massacre.
Elle respira à fond et saisi son kunaï.
Ils s’élancèrent dans le village en ruine tous sur leurs gardes. Ils ralentirent au bout d’un moment, préférant garder leurs forces. Le vieil homme eut un doute. Et si le Bijuu avait déserté le village ?
Mais un grondement le ramena à la vérité. Un aboiement féroce retentit, venant…. De sous leurs pieds !! La terre se mit à bouger.

- Vite barrez vous de là !

Namiko ne se le fit pas dire deux fois elle sauta utilisant une petite partie de son chakra pour sauter plus haut. Son père et Sharin la rejoignirent sur le seul toit intact de la ville. La terre se craquela et elle donna l’impression d’exploser. Namiko mit son bras en travers de son visage pour éviter d’avoir de la terre dans les yeux. Quand elle leva la tête, elle eut un choc. Là où ils étaient il y a quelques instants, se tenait un gigantesque chien blanc, ayant plus l’apparence d’un loup. Il avait l’œil mauvais et derrière lui on voyait ses cinq queues, chacune représentant un élément, qui fouettaient l’air avec fougue. La main de Namiko, sur le kunaï, tremblait comme une feuille. Une voix tonitruante s’exclama, faisant trembler la bâtisse sous leur pieds :

> TOI <

Il avait l’air de s’adresser au père de Namiko, Mitoshi. Celui-ci ne cilla pas continuant de fixer Gobi dans les yeux.

> Je te reconnais. C’est toi qui m’a combattu jadis et contre lequel j’ai perdu. <
- C’est bien moi en effet. J’ai mis autrefois un terme à ton règne de terreur et maintenant je vais recommencer. Gobi, tu vas payer pour tes crimes !!
> Ha ha ha, tu es bien téméraire humain. Sache que je ne referais pas deux fois la même erreur….. mais..que… <

Il venait juste de remarquer que Namiko, Sharin et Motoshi s’étaient déjà placés en position, en triangle autour de lui. Les clones sur le toit s’évaporèrent. Motoshi frappa son rouleau de parchemin sur le sol, suivi par Sharin, et Namiko se dépêcha de faire de même. Une force violette entoura chacun des trois ninja et recouvrit intégralement le chien à cinq queues. Celui-ci ne pouvant plus bouger poussa un rugissement dépassant l’entendement. Namiko tremblait, accroupie de tout son poids sur le rouleau incrusté dans le sol. Son père lui fit un clin d’œil et commença à plasmodier des paroles inaudibles pour Namiko.
Soudain elle remarqua que le chien avait sa tête tournée vers elle.

> Tiens tiens, mais tu es la fille de Mitoshi… c’est toi qui a tuer ta mère ? <

Namiko ne répondit rien. Son père lui avait dit que Gobi allait la torturait mentalement. Il ne fallait pas qu’elle réplique sinon elle perdrait sa concentration. Mais le Bijuu reprenait de plus belle.

> Elle était si gentille ta mère…je l’ai connue tu sais… c’est elle aussi il y a longtemps qui m’a apposé le sceau. Bien évidemment je la déteste, mais je ne peux m’empêcher de la plaindre. <
-Ah oui et pourquoi ?

Elle avait répondu malgré elle. Elle se mordit la lèvre jusqu’au sang, se maudissant d’avoir relancer la conversation. Un éclair passa dans les yeux du chien.

> Elle voulait tellement un enfant… elle disait que c’était son vœu le plus cher… et voilà que c’est lui qui l’a détruit…et puis dans d’atroces souffrances aussi… <

La prise de Namiko sur le parchemin se resserrait au fur et à mesure des paroles du bijuu. Soudain elle fut entourée de ténèbres, ne voyant plus rien. Elle commença à paniquer, se demandant ce qui arrivait, ou était son père et le vieux Sharin. Sa respiration se faisait de plus en plus rapide et saccadée. Plus loin dans les ténèbres apparut une femme souriante aux cheveux roses comme Namiko. Elle marchait vers elle. Puis son ventre grossit et elle eut l’air de plus en plus fatiguée. Elle s’amaigrissait à vue d’œil.
Puis il y eut un éclair blanc aveuglant puis des cris d’enfant mêlés ceux d’une femme. La femme était maintenant dans un lit gémissant de douleur, les draps tâchés de sang. Un homme se tenait à son chevet avec un bébé pleurantdans les bras. Soudain il disparut et la malade se leva de son lit s’approchant de Namiko en gémissant de douleur. Son visage se décomposait jusqu'à qu’il ne reste seulement son squelette qui avançait toujours, inexorablement. Des murmures parvinrent aux oreilles de Namiko. Ils disaient :

// Meurtrière…Meurtrière…Mes rêves s’achèvent par ta faute… Tu ne mérite pas de vivre…Meurtrière… //

Namiko hurla. Elle se leva et retourna son kunaï contre elle, se le plantant dans son mollet gauche. L’illusion se dissipa et Namiko regardait, debout, le bijuu avec un regard emplit de colère. Elle fut surprise de voir dans les yeux de celui-ci, l’éclair d’une victoire.

- Namiko ! Non !

Quand elle se rendit compte qu’elle avait tout gâché il été trop tard. Les boucliers de Sharin et de son père avaient disparu. Gobi ne se fit pas attendre. La foudre frappa le vieil homme, le tuant sur le coup, désagrégeant son corps, et des racines sortirent de terre pour emprisonner Motoshi. Namiko tomba à genou des larmes coulant sur le sol. Le loup géant sembla rire.

> Tu es tombée trop facilement dans mon piège… je suis déçu… <
-Tais-toi Houkou !…. Namiko, Namiko ressaisit toi, je t’en prie…
- Père…je suis désolée…je…
- Namiko, ne reste pas la à rien faire!
- Kakon' Dokusou no Jutsu !

Une racine vénéneuse sortit du sol essayant d’attraper une patte de Gobi, mais celui-ci envoya dessus une rafale de flamme qui la brûla intégralement. Pendant qu’il s’occupait de la racine, Namiko avait fait un autre jutsu.

- Katon Ryuuka no jutsu !

Cette fois ce fut un dragon de flamme immense et consistant qui sortit de la bouche de Namiko. Le dragon percuta le loup de plein fouet l’envoyant s’écraser un peu plus loin. Namiko courut vers son père et avec son kunaï elle le libéra des racines qui l’emprisonnaient. Aussitôt libre, son père cria :
- Doku kiri ! Nuage de poison.

De sa bouche s’échappa un nuage violet. Il cria à Namiko de ne pas respirer puis l’attira vivement loin du nuage.

- Namiko, nous n’avons plus aucune chance de le vaincre maintenant. Il faut partir d’ici…
> Pas si vite, j’ai pas fini de jouer moi <

En une fraction de seconde un mélange des cinq queues du bijuu se dirigeait vers eux. Namiko ouvrit ses yeux d’horreur. Utilisant son chakra elle projeta son père beaucoup plus loin, juste avant que les cinq queues ne s’abattent sur elle. Elle n’eut le temps que de dresser une mince barrière, qui utilisa la majeure partie de son chakra mais qui lui évita la mort. Elle tomba inconsciente et gravement blessée.
Motoshi se releva regardant sa fille, pétrifié d’horreur. Il ne vit pas la tornade arriver sur lui le projetant contre un mur. Il se releva et trouva en face de lui deux golem de terre qui le frappèrent pendant un bon moment sans qu’il trouve le moyen de les détruire. Pendant ce temps Gobi regardait sa fille.

> Mmm tu perds ta femme… maintenant ta fille… tu as eu une vie dure Motoshi, laisse moi abréger tes souffrances ! <

Les deux golems le frappèrent en même temps ce qui le fit tomber au sol à genou.

> Meurt maintenant !Ta fille te suivra ne t’en fais pas… <

Un pieu de terre se forma au bout de l’une des queues de Gobi et il la projeta en direction de Motoshi. Pour ce dernier, le temps se ralentit. Il pouvait esquiver et continuer à se battre, peut-être perdre et ne plus jamais avoir l’occasion d’en finir avec le bijuu. Mais il pouvait mettre un terme au combat. Il fit alors des signes étranges puis cria une incantation. Le bijuu ouvrit des yeux terrifiés.

> Non….qu’est ce que….. NON !!! MOTOSHI NE FAIS PAS CA……….C’EST TA PROPRE FILLE VOYONS!!! NOOOOON !!!!! <

Le pieu atteignit Motoshi plein fouet lui perforant le ventre, touchant ainsi plusieurs points vitaux. Il cracha du sang et tomba en avant sur le sol se rattrapant de justesse avec ses mains. Ses muscles tremblaient et il était essoufflé. Il releva la tête. Autour du Bijuu se forma un cercle de lumière bleue Qui l’enveloppa peu à peu. Il se débattait tant qu’il pouvait mais toute sa puissance ne servait à rien contre ce jutsu secret. Une bulle de lumière bleue se forma donc autour de lui puis la lumière devint de plus en plus vive. Motoshi inspira à fond et fit un autre jutsu. Un mince filet de lumière partit de l’immense boule bleue pour rejoindre le corps de Namiko. En une fraction de seconde La boule bleue se ramassa sur elle-même et rejoignit le corps de Namiko qui se réveilla à cet instant.
Elle regarda ses mains qui étaient enveloppées de bleu. Intriguée elle chercha le bijuu du regard, mais il avait disparu. Elle aperçut seulement le corps de son père allongé sur le sol plus loin. Elle courut vers lui surprise d’avoir de nouveau des forces.

- Père ! Père ! Que c’est il passé ?

Elle s’arrêta net en voyant tout le sang que son père avait perdu. Elle tomba à genou à côté de lui, les larmes lui montant aux yeux. Il tenta de se redresser mais Namiko du l’aider. Finalement elle l’obligea à s’allonger sur le dos.

- Voilà, de cette façon il me sera plus facile de te porter sans douleur…
- Namiko… ça ne sert à rien…
- Ne dis pas ça ! Je vais te ramener à Oto…
- Je n’aurais pas le temps… Mon esprit à déjà commencer à passer de l’autre côté.
- Père…
- Laisse-moi parler je t’en prie.

Les larmes coulaient bel et bien maintenant. Elle regarda son père attendant qu’il prenne la parole. Il laissa un silence pour reprendre difficilement son souffle.

- Namiko, j’ai fais la pire chose que je pouvais réaliser sur cette terre. Il n’y avait pas d’autre moyens… si il était resté libre Gobi aurait fait des ravages inimaginables…

Elle commençait à avoir peur de ce qu’allait lui dire son père. Qu’avait-il donc fait de si horrible ? Elle déglutie et demanda :

- Où est Gobi père ?
- Je l’ai scellé dans ton corps.

Elle n’eut pas de réaction démentielle. Elle ne savait pas pourquoi mais dés qu’elle s’était réveillé elle s’était sentie différente. Maintenant elle savait.

- Namiko… c’était la dernière chance, pardonne-moi… je…. Je t’aime ma fille…
- PÈRE !!!!!

Il ferma les yeux et sa cage thoracique retomba doucement, pour ne plus jamais se relever. Elle s’effondra sur le corps de son père et fondit en larmes, hurlant au désespoir. La voilà maintenant seule avec un démon au fond d’elle.

- Il a bien fait.

Elle se retourna vivement pour voir qui avait parlé. Ses yeux s’écarquillèrent d’horreur.

- Sha…Sharin ?
- Eh oui c’est bien moi !
- Mais tu es mort… Je t’ai vu te faire frapper par la foudre…
- Un clone très chère un clone.
- Mais… Pourquoi n’êtes-vous pas revenu par la suite ? Nous avions besoin de vous !
- Non…Ton père à fait exactement ce que je voulais qu’il fasse.

Namiko sentait la fureur monter en elle mais elle la maîtrisait pour l’instant. Le vieil homme ricana et continua :

- Quand je suis parti de ce village il était déjà détruit. Ah oui tant que j’y suis, c’est moi qui ai brisé le sceau de Gobi-hoko en embrigadant trois jeunes idiots et avides de pouvoir.
- Mais… Pourquoi ?
- Tout le village en avait assez de devoir veiller un stupide cabot plongé dans un profond sommeil. Ils voulaient s’en débarrasser pour enfin vivre normalement. Mais même dans son sommeil, il était pratiquement impossible de le tuer. J’étais furieux que cette génération ne respecte rien ! leurs ancêtres avaient dû faire couler leur propre sang pour endormir ce bijuu et ils s’en fichaient… Tu comprends qu’ils avaient besoin d’être puni… Donc j’ai envoyé ces trois jeunes briser le sceau. Ils furent tués par l’explosion et ensuite le Bijuu se réveilla et détruisit le village. Mais je m’éclipsai dès que je vit qu’il n’avait rencontré aucune résistance. Je vint vous trouvez, toi et ton père. Vous avez accepté plus facilement que je ne pensais… Bref, lors de la rencontre avec Gobi, j’ai créé deux clone et non un comme vous deux, et je suis partit hors du champ de bataille. J’étais certain que Gobi allait utiliser une illusion sur toi car tu est la plus faible, et aussi que tu n’y résisterais pas longtemps. La suite tu la connais.

Il ricana une nouvelle fois. Namiko n’en revenait pas d’avoir été aussi crédule, d’avoir cru cet homme lui faisant des compliments sur sa force. Ce n’était qu’un serpent vicieux. Sa colère s’accentuait et au fond d’elle, elle en sentait une autre, encore plus effrayante.

- Le seul moyen connu de se débarrasser d’un bijuu aussi puissant est de l’enfermer dans un corps frêle…De cette façon… Si l’hôte du bijuu meurt « accidentellement », alors le bijuu le suit dans l’autre monde. C’est pour ça que je vais te tuer Namiko. Pour l’honneur de ton père laisse-toi faire…

Il sortit un kunaï et Namiko baissa la tête. Mais soudain une voix résonna au fond d’elle.

> Namiko ne l’écoute pas. Il a trahi ton père, le forçant à sceller son pire ennemi dans sa propre fille. Motoshi… Je le détestais, mais le respectais comme celui qui avait trouvé mon point faible en combat loyal. Mais ce Sharin… Il mérite la pire des souffrances. Prends mon pouvoir Namiko et venge ton père. <

Le kunaï s’abattit en direction de la tête de la jeune fille, mais celle-ci avait disparu. Elle réapparut plus loin et fit rapidement des signes avec ses mains.

- Katon Ryuuka no jutsu !

Combiné avec la puissance de Gobi-hoko, le dragon de flammes redoublait de puissance. Le vieil homme invoqua Suiton, mais une rafale de vent le projeta contre un arbre. Le dragon de flammes fonça vers Sharin, mais il utilisa la substitution.
La rage la submergeait et mêlée à celle de Gobi, un tourbillon d’éclairs se forma dans le ciel. Sharin jeta des shurikens. Namiko tenta de les éviter, mais l’un d’entre eux se ficha dans son bras. Elle cria de douleur, mais maintenant elle savait ou était Sharin. Des racines sortirent de terre l’immobilisant. Namiko courut vers lui et l’enferma dans une prison aqueuse et le regarda avec mépris. Sa voix était étrange, mélangée avec celle de Gobi.

-Traître, lâche, profiteur, faible, voilà ce que tu es aujourd’hui. Maintenant, je vais faire en sorte que tu souffres le martyr. Les secondes qui vont suivre te paraîtront des heures.

Le tonnerre s’abattit sur la bulle d’eau avec fracas. Sharin poussa un hurlement de douleur. Namiko ferma le poing et l’eau se concentra et réduisit de corps de l’homme en poussière.
Après cela elle poussa un hurlement de rage et fit tomber encore plusieurs fois la foudre, détruisant les dernières maisons du village encore debout. La terre se craquela, ouvrant des crevasses engloutissant elles aussi les habitations.
Peu de temps plus tard, Namiko se réveilla. La vision du paysage autour d’elle était apocalyptique, excepté à un endroit ; la où se trouvait le corps de son père. Elle se leva, un peu titubante, et chargea son père sur ses épaules avec douceur. Elle l’enterrerait aux côtés de sa mère, à Oto. Le soleil brillait maintenant de mille feu, éclairant les décombres, leur procurant presque de la beauté.

> Tâche qu’il ai les honneurs qui lui sont dues…. <
- Oui.

Namiko s’élança alors vers son village. Un sourire carnassier sur ses lèvres. Elle avait maintenant une grande puissance. Elle arriverait à contraindre son Bijuu de lui obéir, peut être même qu’ils s’entendront bien.